13/08/2010 à 11:57
Ouais, des kiwis :D ! C'est gentil de nous montrer ça :D !
Bon, ben j'en profite pour vous mettre un petit article que j'avais fait, à l'époque, pour la Thèse, le journal de l'école. Ça peut paraître long, mais je vous assure que c'est intéressant, en fait ! (si si, je viens de le relire, en plus c'est rapide ^^ !).
Un kiwi peut en cacher un autre
Le kiwi est une espèce parfois méconnue, mais dont la diversité biologique vaut bien qu’on lui consacre au moins une page ! (Notez le « au moins »… on sait jamais ce qui peut se passer quand on parle de kiwis…) Bon, je n’ai écrit qu’une phrase et il faut déjà que je me retienne pour ne pas digresser à tout va… Je vais essayer de cadrer le sujet, je risque moins de parler de shaman et de pétaure. Pour ceux qui ne voient pas le rapport entre les kiwis et la phrase précédente, sachez que je me comprends… enfin, dans une certaine mesure. L’essentiel est que je reste d’accord avec moi-même, sans quoi je n’arriverai jamais à finir cet article…
Article… Paraît qu’il faut que j’écrive pour la thèse, et paraît qu’en plus, il faut que je fasse un article, oui, mais au kiwi ! Alors, commençons par le commencement, c’est quand même mieux pour débuter, non ? Le kiwi est donc une espèce méconnue, mais dont la diversité biologique vaut bien qu’on lui consacre au moins une page ! En effet, rares sont les entités terriennes qui peuvent se targuer sans honte de posséder, au choix, des poils ou des plumes ! Car c’est là une des particularités des kiwis : il en existe tellement de variétés que certaines sont recouvertes de poils, en un fin duvet recouvrant leur douce peau brune, alors que d’autres sont au contraire pourvues de plumes, qui ne leur sont par ailleurs d’aucune aide pour voler, même si on les lance assez fort et selon un angle adéquat pour les inciter à former une belle parabole. Peut-être est-ce d’ailleurs à cause de ces essais infructueux de lancer francs que cette variété à plumes est aujourd’hui en voie de disparition.
Disparition… Triste fatalité pour une espèce tellement hors du commun qu’elle est le symbole de la Nouvelle-Zélande ! Ce pays est en effet le premier à avoir commercialisé le kiwi, et en est maintenant le deuxième producteur mondial (320 000 tonnes produites en 2004), derrière l’Italie (365 000 t). La France se place également en bonne position, puisqu’elle atteint la quatrième place, avec ses 76 336 t, ce qui lui confère également la position de deuxième producteur européen !
Européen… oui, et pourtant ! Cela peut sembler étonnant, quand on sait que le kiwi est originaire du sud-est de la Chine, dans la vallée du Yangzi Jiang. Il a été décrit pour la première fois vers 1750, par Chéron d'Incarville, un jésuite français. Ce n’est qu’en 1906 que le kiwi est apparu en Nouvelle-Zélande, apporté là-bas par un certain Alexander Allison. Cependant, ce n’est qu’en 1940 que la production commerciale a débuté, et ce en Nouvelle-Zélande. C’est d’ailleurs de ce fort beau pays qu’est originaire, en plus de Peter Jackson, le nom de « Kiwi », qui a été adopté comme marque déposée à partir de 1974.
1974… C’est le 5 juillet de cette année-là que la majorité civique française est passée de 21 à 18 ans. Et je sais pas vous, mais moi, un truc pareil, ça me colimaçone l’escalier ! Comme quoi, il n’y a pas de mystère : tout se recoupe : le kiwi, devenu majeur selon la loi française, a ainsi gagné son nom ! Et, étant majeur, il a pu se reproduire selon sa coutume, très particulière : en effet, chez les kiwis, il y a des mâles et des femelles. Rien d’étonnant, d’ailleurs, ce sont des choses qui arrivent… D’ailleurs, les kiwis se reproduisent par couples ! Des couples monogames, qui plus est, qui se forment durant notre printemps, puisque la période de reproduction s’étend entre mars et juin. Il résulte de cet accouplement une graine. Et c’est là que ça devient extrême ! (faudrait faire un reportage là-dessus, tiens !) Car cette graine peut atteindre 15 à 20 % de la masse de la femelle, ce qui constitue un des plus importants ratios de la biodiversité ! Mais une telle masse ne met pas le kiwi à l’abri de ses nombreux prédateurs animaliers qui sont friands de sa tendre chaire sucrée. C’est pourquoi le mâle s’occupe de cette graine pendant 2 à 3 mois, jusqu’à ce qu’elle est soit mûre et soit donc plus difficilement avalable par ses prédateurs kiwitivores. Malgré cette surveillance constante, on estime que le kiwi a seulement une chance sur vingt d’atteindre la maturité.
Maturité… c’est le critère de base pour déterminer si un kiwi est prêt à être récolté ou non. En France, les kiwis sont généralement mûrs aux alentours du mois de novembre, avant que les premières gelées sévissent. Cependant, les kiwis peuvent résister à de petites gelées, entre 0 et -2 degrés. Une fois récoltés, les kiwis doivent encore mûrir avant d’être consommés : les premiers sont bons en décembre, et les derniers peuvent attendre février. Selon les variétés, les kiwis peuvent peser de 20 – 25 grammes (variétés communes par chez nous) à 2.5 kg pour les mâles et 4.0 kg pour les femelles (variétés plus exotiques, non importées en France, notamment celle des kiwis à plumes, pouvant atteindre jusqu’à 65 cm). En effet, chez les kiwis, la femelle est toujours plus grosse que le mâle, quelle que soit la variété.
Variété… concernant les différentes espèces de kiwis, indéniablement, mais aussi dans le domaine culinaire. Car les kiwis se mangent à toutes les sauces. Principalement en dessert, certes : nature, sous forme de gâteaux, tartes, sorbets, mais également enduits de chocolat lors de leurs participations à des fondues. Et pour avoir testé la fondue au kiwi, laissez-moi vous dire que c’est délicieux ! « Là il est content ! », comme dirait un certain Latex… Le principe est simple, et, vous êtes chanceux, car, ce soir, devant vos yeux ébahis, j’ai… Explication !
Explication… alors, pour une bonne fondue au kiwi, prévoir : du chocolat, de la crème liquide, des kiwis (en nombre suffisant pour tous les convives), et des pistaches. Mode d’emploi : verser la crème dans une casserole, poser cette dernière sur un feu vif, et retirer du feu dès le début de l’ébullition (de la crème, pas de la casserole, sinon ça peut être long…) Ajouter ensuite le chocolat coupé en morceaux, et touiller le mélange. Quand le chocolat est déjà bien fondu, remettre éventuellement la casserole sur le feu, très doux, cette fois-ci, sans cesser de remuer. Enlever du feu lorsque le mélange est bien lisse (attention, trop chauffé, le chocolat risque d’être pâteux). Une fois ce mélange prêt, tremper les kiwis, préalablement pelés ou déplumés, et coupés en rondelles, dans le chocolat, puis les rouler dans les pistaches, préalablement concassées (un marteau et un meuble solide servant d’enclume sont très efficaces pour ce faire). Enfin, dégustez, c’est chaud !
Chaud… oui, car le kiwi peut également se déguster en plat chaud ! Et, aussi surprenant que cela puisse paraître, les recettes foisonnent, en tant qu’entrée ou plat principal. Quelques exemples : Côtelettes d'agneau au kiwi et au camembert, Petits flans à la sole et au caviar, Salade de crevettes aux fruits, tourelles de kiwi gold au fromage de chèvre, Pintadeau à la crème fraîche, aux kiwis et aux mandarines, Filet mignon au kiwi, Kiwi farci aux deux saumons, Curry de dindonneau au kiwi, Feuilleté au camembert et au kiwi, Poulet au kiwi… Vous le voyez, le kiwi se mange à toutes les sauces ! C’est juste dommage qu’il y ait autant de recettes avec du poisson, parce que le poisson, c’est pas bon… enfin, c’est juste un avis personnel… je ne vous interdit pas de manger du poisson… surtout si, en plus, vous le mangez avec des kiwis !
Kiwis… Pour ceux qui n’auraient rien compris jusqu’à présent, et qui me croient définitivement fou à lier, sachez que c’est le cas. Du moins selon certains critères… Par ailleurs, sachez aussi que, bien que passablement dérangé, je reste logique dans mon discours : d’accord, c’est une logique toute personnelle, mais, globalement, je pense qu’elle tient debout… Tout ça pour dire que, si vous n’avez rien compris à ce qui précède, c’est peut-être que vous ignorez que le kiwi est, en plus d’un fruit de la famille des actinidiacées, un oiseau de la famille des aptérygidés. Ce qui explique la variété à plumes… ainsi, très certainement, que quelques autres détails qui pouvaient sembler obscurs jusqu’à maintenant.
Cet oiseau vit en Nouvelle-Zélande, a, en gros, la forme d’une poire, est nocturne et principalement forestier, a des ailes atrophiées et est par conséquent incapable de voler, ne possède pas de queue, mais un long bec fin qui lui sert à fouiller la terre à la recherche de vers, araignées, invertébrés dont il se nourrit, et qu’il repère grâce à son odorat (le kiwi est certainement l’oiseau ayant l’odorat le plus développé). Sa durée de vie est d’environ 30 ans. C’est une espèce protégée, car en voie d’extinction, principalement à cause de la destruction de son habitat : l’arrivée des colons européens a entraîné une déforestation massive de la Nouvelle-Zélande, pour développer l’agriculture. La deuxième cause est l’introduction sur le sol néo-zélandais de prédateurs, parmi lesquels on peut citer les rats, furets, hermines, chats, porcs, chiens et opossums. C’est pour cela que les poussins ont une chance sur 20 d'atteindre l'âge adulte.
Sachez également que la répartition mâle / femelle est aussi valable pour le fruit : celui-ci pousse sur une plante de type liane, qui peut atteindre 15 m de long, et dont il existe des plants mâles et des plans femelles. Il est nécessaire d’en avoir un de chaque pour la pollinisation. Cependant, un plant mâle suffit pour féconder jusqu’à huit plants femelles.
Si vous en doutiez, je peux donc vous assurer que toutes les informations présentes ci-dessus sont totalement véridiques, il faut juste, pour certaines, les trier un peu afin de les faire correspondre à la bonne espèce…
13/08/2010 à 14:15
C'est vrai que - à mon grand tort - je ne pense jamais à la mesure spot... Ahem, mauvais point, déjà... Bon, j'ai abandonné la multizone, je suis en fait tout le temps en pondéré centrale...
L'histogramme, en règle générale, je le regarde, mais une fois remontée dans la voiture (en bref, trop tard, quoi)
Pour le bracketing, j'ai pas l'option toute prête dans ma machine! Alors, bon, un bracketing manuel, pas sûre que ce soit bien efficace si tu veux garder la totalité de ton sujet dans ton cadre...
Bon, faut juste que j'intègre ça dans mes automatismes, et promis, j'essaie de le mettre en application... Merci Oni!
13/08/2010 à 18:35
Belle photo et moi je le savais, qu'on cultivais du kiwi en france, et depuis longtemps déjà, je l'ai su en 2009 :lol: lors de mes vacance en Ardêche, mais je doit dire que j'étais assez étonner, j'avais vu plusieurs fois au loin des champs bizarre avec de drôle de nuances verte, et comme j'aime bien tout savoir, je me suis arrêté, pour voir ça de plus pres. Et a ma grande supprise ; :rolleyes: que voije ??
DES KIWIS :lol: et j'ai aussi fait des photos, mais un jour , une mauvaise manip dans mes fichiers, et plus de photos de kiwis :mad: